samedi 24 août 2013

L'amanite, un régal pour les papilles


Nouveau contact :
Tiré au sort sous contrôle de l'huissier de justice de Tf1 maître Moya, l'Amanite fait ses classes dans l'allégeance d'un quotidien riche en oligo-élément. C'est par l'intermédiaire de ses congénères qu'Ernest, notre protagoniste, diffuse une tranquillité vagabonde aux antipodes des réflexes occidentaux. Son omnipotence réglementaire dépeint les méandres du néant. S'il pleut le lundi, il enfile sa gabardine. S'il neige au Sahara, son pragmatisme le dissimule dans d'indicibles silences, réfléchissant ainsi l'écho des rayons par intrication quantique. Le réverbère essuie les bourrasques les plus menaçantes sans la moindre contrepartie. C'est avec cette philosophie qu'il évolue à pas de renard.
Pour d'avantage d'explications, convoque-le au [pour connaître le numéro inscris-toi].
N'oublie pas les olives.

mardi 20 août 2013

Les controverses du Bambou

Je te prie, cher ami, de finir ton biscuit au brie et de te rendre utile en écoutant ces propos avec parcimonie.
Oui, c'est sur le trône que je dresse ces quelques vers libres, et en toute franchise, Platon m'en sera peu reconnaissant, j'y ai trouvé plus d'inspiration qu'au bord de la mer, sur le littoral italien ou dans la foie nervalienne.
La chouette se consume et ma plume se fait toujours tiède, mais ne cessera de briller ton ardant lionceau tant que tes mamelles évacueront mon lait bienfaiteur. Si les exégètes trouveront ici des ésotéries "roses" ou "XXX", c'est leur avis, quand à moi, je laisse ma muse corporel me guider.
 

Le Bambou, un tendre matin estival.

mercredi 14 août 2013

Géolocalisation

L'Arabie c'est où dite ?
C'est du coté de chez Patrick Swayze un mec qui a du swag et boufait des chips en pissant des lames de rasoir usagé venant de la chambre de Sally, une teen' dépressive fan de chasse à cour et de "Choco" dans les Goonies. Elle chantait souvent "Benzema c'est d'la bombe / Benzema c'est d'la balle" sur l'instru de la dékalkomany..
 

Le Chiendent

lundi 12 août 2013

Où acheter de l'Ayahuasca ?

Les Shamans m'ont ordonné de te dire ceci :



On nous empêche de penser.


L'Homme s'occupe de plus en plus, mais pourquoi ?

L'évolution humaine depuis ces dernières années se traduit rarement par un progrès humain mais davantage par une course après le défilement des secondes, une évolution futile.
Par ces semblants de prouesses, il règne comme une envie de nous permettre de faire plus de choses dans un laps de temps qui lui ne bouge pas.


Quelle personne serais-tu avec 8heures de réflexion par jour sur la vie et ses multiples aspects ?

La journée est décomposée en 3 parties à priori égales, détrompes-toi.

En généralisant, chacun dort 8 heures par jour, travail 8 heures par jour et profite de 8 heures de son temps libre par jour (les 3x8).

Faux, tu te fourres le doigt dans l'œil. Je réfute en somme.

Le travail, si tu en as, t'occupe bien plus qu'il n'y parait puisque le français met en moyenne 30 minutes pour se rendre sur les lieux. Ton patron, cet altruiste, t'accorde entre 30 minutes et 2 heures de pause pendant midi.
Quelle aubaine !
Calcules-tu ? Tu consacres suivant ton emploi, adresse, moyen de locomotion etc... entre 9h30 et 11h par jour au travail, parfois plus. Il ne te reste que 13 heures de vie dans ta journée.
Soustrayons à
 cela, pour une personne aimant dormir, un maximum de 8 heures de sommeil par nuit. Il ne te reste que 5 heures pour toi si et seulement si tu es égoïste.
 Puisque ce n'est pas le cas, tu conviendras que ton temps libre est gentiment rogné.

Des tas d'activités t'ont été mise sous le nez dès ta naissance afin que tu trouves ta voix dans l'une d'entre elles. Je parle du sport, de la lecture, de l'art, des bigoudis. Rien de dangereux me rétorqueras-tu. J'en conviens, mais que dis-tu de la télévision, de la drogue, d'internet, du ménage ?

On peut y puiser d'énormes ressources, quasiment indispensables et merveilleusement positives, encore faut-il en faire un usage raisonnable. Face à ces fléaux, combien résiste à l'excès extrémiste ? Une infime minorité, qui se laissera tenté par une des autres occupations et en résulte une inertie de la pensée, aucune remise en question de ce qui nous est présenté comme étant la normalité ou ne serait-ce que de la condition d'être.


Voilà, tu te nourris, tu dors, et c'est reparti pour un tour.


Peux-tu me dire combien de temps fais-tu fonctionner tes méninges dans le standard d'une journée ? Et dans ton existence ?
 Je ne parle pas des questions que tu t'es posées pour concrétiser ta vente ou de l'itinéraire que tu allais suivre pour éviter les bouchons. Et quand bien même, tout est mis en œuvre pour te faire perdre l'habitude de réfléchir. Le GPS qui t'ôte à petit feu ton sens de l'orientation, le smartphone que tu dégaines au moindre trou de mémoire, les films ou musiques pré-mâchés qui simplifient tes réflexions. 
Oui, c'est affligeant et ce n'est pas prêt de changer. C'est à se demander si le giga octet ne remplacera pas les neurones un beau jour d'automne, froid, humide et sans horizon.



L'Aubépine, omnicient malgrés lui, réfléchit la lumière et la condition humaine en substance.
Le 13 juillet à Bar-le-duc.